38 - Adieux et retour (octobre 2012)

Fêtes de départ

Tout a une fin. Il fallait penser à partir. Et, avant de partir, nous avons dit au revoir...

Une partie de ces "au revoir" a eu lieu à l'ADFM, l'association démocratique des femmes marocaines, l'association où je (MF) faisais un travail de documentaliste.

Il s'agissait de reclasser des documents et notamment les documents édités par l'association. Refaire à la fois le classement physique et la base de données informatisée.

Je n'ai pas eu le temps de tout finir. Mais j'ai bien avancé.

Et j'ai eu la grande satisfaction de travailler avec ces femmes qui en veulent, qui veulent que le Maroc avance vers l'égalité des sexes et qui disent bien fort ce qu'elles pensent. Je les remercie encore de la confiance et de la complicité qu'elles ont su manifester à mon égard. 

Une autre partie de ces "au revoir" a eu lieu dans les locaux de Caritas.

Parmi les cadeaux : jellaba et robe rifaine.

Sur la photo, de gauche à droite : Michaël qui prend la succession de JP ; Fatima, une présidente d'association avec laquelle Caritas travaille régulièrement ; Abderrahman, qui aura été un super collègue pour JP et qui est devenu plus qu'un collègue.

Abdelghani était là aussi. Il est le président de l'association Attawassol qui regroupe des parents d'enfants handicapés dans la banlieue pauvre de Casablanca.

Avec Attawassol, comme avec beaucoup d'autres associations, Caritas travaille dans 2 directions :

- aider l'association à préciser son projet, à faire en sorte qu'il soit viable ; puis trouver un financement pour ce projet

- profiter de ce projet pour aider l'association à progresser dans son fonctionnement, dans sa gestion ou dans d'autres domaines.

Cette fête était aussi l'occasion de dire au revoir à tous ceux avec qui nous avons travaillé et que nous avons appréciés.

... comme ici Mohamed, qui assure avec son frère Brahim le gardiennage des locaux. 

Sur la photo, nous sommes avec son fils Abdelghani.

Nous avons passé quelques jours inoubliables dans leur village d'origine près de Zagora.

Et la fête était aussi l'occasion de dire au revoir aux amis et aux autres volontaires.

Ici sur la photo, à droite de MF, Fatima, la voisine d'en face qui est devenue une amie.

Et à droite de JP, Mounir, le frère de Fatima, qui vit aussi en face de l'endroit où nous habitions et que nous voyions plusieurs fois par jour.

Sur la photo aussi, complètement à gauche, Vincent, le directeur de Caritas Maroc, avec qui nous avons beaucoup aimé travailler.

Mardi 16 octobre. La voiture est chargée de nos bagages et de nos souvenirs...

Nous faisons un détour par les ruines romaines de Volubilis, près de Meknès. Nous n'avions pas eu l'occasion d'y aller pendant les 2 années.

Puis, nous allons visiter un peu Tanger, avec hébergement de luxe (!) chez Maryline et Ramona.

Vendredi 19, nous prenons le ferry et nous redécouvrons l'Europe à Tarifa, au sud d'Algésiras.

Pour rester un peu dans l'ambiance maghrébine, nous allons visiter Grenade l'andalouse.

Vraiment magnifique, l'Alhambra ... 

Il n 'est pas très sérieux de vouloir faire de l'histoire-fiction.

Mais quand même, on peut se poser cette question :

Vers 1490, des rois espagnols "très chrétiens" décident de rejeter les arabo-musulmans, qui certes avaient été des envahisseurs, mais c'était quand même plus de 7 siècles avant...

Que seraient maintenant l'Europe et le Maghreb, si cette décision n'avait pas été prise ? 

Nous continuons nos visites arabo-musulmanes avec Cordoue.

Et cette mosquée époustouflante, devenue église vers 1240 et à l'intérieur de laquelle on a ensuite construit une énorme chapelle qui sert de cathédrale.

Adieu Cordoue.

Nous remontons ensuite plus vite vers Pampelune (merci Fausto), puis Bordeaux (merci Catherine et Pierrette), pour arriver à Dijon le vendredi 26 octobre.

... Dijon où nous sommes bien accueillis, comme le montre cette banderole faite par Jules, Robin et Anouk (petits-enfants de JP).